Selon l'Organisation mondiale de la santé, 703 000 personnes ont choisi de mettre fin à leur vie par suicide en 2019. Si Alma avait commis ce geste cette année-là, ce nombre aurait été de 703 001. Les années suivantes, Alma voulait toujours figurer dans cette triste statistique. Ayant malheureusement trouvé la mort, tout en laissant ses dernières pensées dans Le dernier jour de ma vie, c'est à travers Mors voluntaria que j'ai essayé de mettre en lumière les personnes considérées comme « suicidaires », dont Alma faisait partie.
En développant ce projet qu'Alma avait entamé et qu'elle intitulait autrement, Mors voluntaria a pour objectif de lever les tabous sur le suicide et d'encourager la prise en charge de toutes les personnes qui pourraient être en danger. Par le regroupement de différents fragments de la vie d'Alma, ces écrits visent également à sensibiliser à la prévention du suicide, tant dans ses facteurs risques que dans ses dangers, et aux troubles qui l'accompagnent souvent tels que la dépression, l'anxiété ou encore ceux de la personnalité.
Mors voluntaria défend, par ailleurs, l'idée selon laquelle, briser les stigmatisations associées au suicide et trouver des solutions pour aider ceux qui en ont besoin serait un pas en avant vers un monde meilleur, idée qui me tient à cœur, tout comme elle tenait Alma à cœur...